L’association Maison de Santé Protestante d’Alès (MSPA) bénéficie d’une histoire séculaire dont il est fait état ci-dessous.
1866
Création par le pasteur Bonnefon du premier établissement, asile pour vieillards protestants de plus de 65 ans.
Avec le concours de la communauté protestante d’Alès qui soutient l’institution, par ses dons et l’implication de certains de ses membres dans la gestion, le pasteur Bonnefon crée l’association « Maison de Santé Protestante d’Alès ».
Le domaine d’intervention de l’œuvre s’élargit rapidement aux infirmes et aux malades protestants des deux sexes.
1877
La Maison de Santé Protestante d’Alès est reconnue par un décret du Président de la République, le Maréchal de Mac Mahon, comme Etablissement d’Utilité Publique. Ce statut de Reconnaissance d’Utilité Publique est encore accordé, à ce jour, à la Maison de Santé.
1929
Les statuts sont modifiés pour faire rentrer la Maison de Santé Protestante d’Alès dans le cadre d’une association, loi 1901.
Dans les années qui vont suivre, la prise en charge des vieillards et des malades, sans distinction d’appartenance religieuse, va se développer pour répondre au mieux à la demande de soins.
La Maison de Santé va fonctionner comme établissement à but non lucratif, avec des médecins libéraux.
Son activité s’est peu à peu structurée, avec la création de services indépendants : maternité, médecine, chirurgie et secteur de personnes âgées.
Le financement de ses activités a également évolué avec le concours déterminant des aides de l’état sous forme de prix de journée et un budget, validés à l’échelon départemental (DDASS).
La Maison de Santé a, alors, décidé de se développer en obtenant des pouvoirs publics l’augmentation du nombre de lits autorisés et une diversification de la variété des disciplines médicales pratiquées.
L’activité de la Maison de Retraite a été maintenue pour répondre à la forte demande d’hébergement de personnes âgées, en raison notamment de la proximité sécurisante des services médicaux de la clinique.
2000
A partir des années 2000, des difficultés sont apparues, à différents niveaux qui ont conduit la MSPA à céder les activités et les installations de la clinique au groupe « Hexagone Hospitalisation Sud-Est » en 2013.
Aujourd’hui l’association garde sous sa responsabilité la Maison de Retraite avec une augmentation de sa capacité d’accueil à 75 lits pour personnes âgées, valides, semi-valides ou dépendantes.
2016
Cet objectif nécessite la construction d’un bâtiment neuf avec des équipements adaptés à la réalité des besoins et des attentes des résidents et du personnel. Il est actuellement en activité depuis son ouverture début 2016.
La MSPA affirme son identité chrétienne, protestante : elle croit que Dieu est le Créateur de toutes choses et que tout être humain est au bénéfice de son attention.
Ces convictions impliquent des valeurs partagées :
Le respect de la vie
Toute vie est reçue comme un don et requiert des soins. Il appartient à chacun de respecter sa propre vie et celle des autres. Cela implique la quête de tout ce qui est favorable à la protection et au soutien de ceux qui nous entourent, de ceux qui nous sont confiés.
Le respect de la personne
Le respect de la personne implique la considération de l'ensemble de ses besoins, physiques, psychiques et spirituels. L'écoute de l'autre fait partie du soin. La liberté de culte est un droit fondamental.
Le sens du service.
La MSP est un établissement à but non lucratif, reconnu d'Utilité publique. Tout travail en son sein, rémunéré ou pas, peut être envisagé comme un service valorisant, une contribution au bien commun.
Le sens de la responsabilité.
Toute personne dotée de conscience est porteuse d'une responsabilité vis-à-vis d'elle-même et des autres. Toute décision concernant une personne doit être prise avec son consentement, sinon celui de sa famille ou de la personne de confiance. La vérité doit être dite de manière adaptée pour qu’elle soit entendue et comprise. Les questions liées à la maladie et à la fin de vie seront débattues dans un comité d’éthique.
Le sens de l'existence.
Toute vie est confrontée à la question du sens, d’autant plus quand elle devient fragile. Ce questionnement est tout à la fois intime et susceptible d'être partagé. Il peut, à tout âge, devenir l’occasion d’un avancement, d'un enrichissement.